mercredi 6 janvier 2010

Derniers kilomètres au Chili : du vent et du ripio













1- Porvenir, sur la Terre de Feu
2- La côte au bord du détroit de Magellan
3- Piste de ripio
4- Variété d´ibis que l´on voit partout, bandurrias
5-Une vieille estancia à la frontière chilo-argentine

Après avoir traversé en ferry le détroit de Magellan, de Punta Arenas à Porvenir, nous avons retrouvé le ripio et le vent sur la Terre de Feu.





Terre de Feu : pourquoi, alors qu´il y fait si froid, cette île est-elle ainsi nommée ? C´est en raison des feux et de la fumée aperçus par les explorateurs espagnols sur la côte et sur l´eau, feux que les indiens, Yamanas surtout, entretenaient pour se réchauffer, sur les rives ou dans leurs embarcations.





Heureusement que vous ne nous avez pas vus il y a 3 jours ! Les deux Sarthois avaient piètre allure sur la piste : chahutés par les rafales de vent, vélos renversés parfois, dérapages non contrôlés sur le ripio, chutes légères sans gravité...Non, nous ne sommes pas des cyclistes purs et durs qui résistent aux éléments. Nous avons parcouru ainsi plus de 150 kms.





Le paysage ? Toujours la pampa à perte de vue dont les couleurs varient au fil des heures, sans arbres. Et des moutons, des moutons...Le ciel vaste, parcouru de nuages menaçants, légers, denses, vaporeux, effilochés, cotonneux, toujours rapides et changeants. Moi, j´aime beaucoup ce ciel qui semble proche, Daniel moins. Des guanacos qui vous regardent arriver, font semblant de prendre la pose et, dès que vous sortez l´appareil photo, s´enfuient élégamment.





Pendant une centaine de kilomètres, nous avons longé la Bahía Inútil ( Baie Inutile) : côte sauvage au bord du détroit. Pas de béton, pas d´infrastructures touristiques. Vu le climat, cette côte ne risque pas d´être défigurée de si tôt.





Rencontres :





- Carlos, un Chilien pêcheur philosophe qui vit dans une cabane au bord du détroit.





- Un couple de Français voyageant pendant 6 mois au Chili et en Argentine dans un Land Rover aménagé en camping-car.





- Le propriétaire d´une estancia qui nous a autorisés à poser la tente sur son domaine. On avait plutôt l´impression de le déranger...





Arrivés à San Sebastián ( Chili), nous avons franchi le poste frontière chilien et, 15 kms plus loin, à San Sebastián (Argentine), le poste frontière argentin. Voilà, le Chili, c´est fini, le ripio aussi, mais pas le vent !





Huguette et Daniel

2 commentaires:

  1. bonne année 2010
    elle semble bien débutée , on vous envie un peu malgres les difficultées passageres
    a + tard
    mpaule et Jack

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  2. Vous êtes de vrais sportifs quoiqu'en dise Huguette : endurants, persévérants, courageux. On vous attend nous relater vos aventures
    je vous embrasse Marie. bonjour de sophie

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